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John McCallum

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John McCallum
Illustration.
Fonctions
Ambassadeur du Canada en Chine

(1 an, 10 mois et 8 jours)
Premier ministre Justin Trudeau
Prédécesseur Guy Saint-Jacques
Successeur Dominic Barton
Député à la Chambre des communes

(1 an, 3 mois et 13 jours)
Circonscription Markham—Thornhill
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Mary Ng

(14 ans, 10 mois et 22 jours)
Circonscription Markham—Unionville
Prédécesseur Jim Jones
Successeur Bob Saroya
Ministre de l'Immigration, des Réfugiés
et de la Citoyenneté

(1 an, 2 mois et 6 jours)
Prédécesseur Chris Alexander
Successeur Ahmed Hussen
Ministre du Revenu national

(1 an, 6 mois et 17 jours)
Prédécesseur Stan Keyes
Successeur Carol Skelton
Ministre des Anciens combattants

(7 mois et 7 jours)
Prédécesseur Rey Pagtakhan
Successeur Albina Guarnieri
Ministre de la Défense nationale

(1 an, 6 mois et 15 jours)
Prédécesseur Art Eggleton
Successeur David Pratt
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Nancy Lim (林秀英)
Enfants 3
Diplômé de Université McGill
Université de Paris
Queens' College
Profession Économiste
Professeur d'université
Diplomate

John McCallum (né le à Montréal) est un homme politique, économiste, professeur et auteur canadien. Il a été plusieurs fois ministre dans les cabinets de Jean Chrétien et de Paul Martin, et Ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté dans celui de Justin Trudeau. En , il accepte le poste d'ambassadeur du Canada en Chine, fonction qu'il a exercée jusqu'au , date à laquelle il a remis sa démission au premier ministre Justin Trudeau à la demande de celui-ci[1].

McCallum détient un baccalauréat ès arts du Queens' College de l'université de Cambridge, un diplôme d’études supérieures de l’Université de Paris et un doctorat en économie de l’Université McGill.

Il enseigna l'économie de 1978 à 1994, tout d'abord à l'Université du Manitoba, ensuite à l'Université Simon Fraser puis à l'UQAM et finalement à l'Université McGill, où il fut doyen de la faculté des arts. En 1994, il part travailler à Banque royale du Canada où il fut vice-président principal et économiste en chef.

Il est également auteur ou coauteur de huit ouvrages ou monographies, de même que de nombreux articles. Ses écrits portent sur des questions budgétaires et financières, sur les performances comparatives des pays membres de l’OCDE en matière de macroéconomie, sur l’intégration économique Canada/États-Unis et sur d’autres questions relatives à l'économie.

En 2000, il est élu député libéral de Markham—Unionville et il a été toujours réélu depuis.

Tout d'abord nommé en 2002 Secrétaire d'État aux Institutions financières internationales, il est appelé à changer de poste la même année et devient ministre de la Défense nationale avant d'être muté au poste de ministre des Anciens Combattants jusqu'à l'élection de 2004. Lors de la formation de son nouveau cabinet, Paul Martin le nomme ministre du Revenu national, et en 2005 il devient concurremment ministre des Ressources Naturelles jusqu'à l'élection de 2006. En 2006, Bill Graham le nomme critique libéral en matière de finances. Il prêta également intention de se porter candidat au congrès d’investiture du parti, mais il donna finalement son appui à Michael Ignatieff.

En , il présente le projet de loi C-6 visant à abroger la loi mise en place par les conservateurs en 2015 appliquant la déchéance de citoyenneté aux Canadiens binationaux reconnus coupables de terrorisme, espionnage ou encore de trahison et qui rétablira dans sa nationalité canadienne la seule personne qui en avait été déchue en 2015, expliquant « Cette loi a créé deux classes de Canadiens et nous croyons fortement qu'il n'y a qu'une classe de Canadiens et que tous les Canadiens sont égaux[2]. »

Lors du remaniement ministériel de , il quitte le Conseil des ministres et abandonne son siège au parlement pour accepter le poste d'ambassadeur en Chine[3], où il est nommé officiellement le [4]. À ce titre, il suggère en , lors de l'arrestation au Canada de Meng Wanzhou, vice-présidente de Huawei, que les États-Unis utilisaient l’extraterritorialité comme une arme[5] ; devant la tempête de critiques soulevée par ces commentaires, il présente des excuses publiques[6],[7] et doit remettre sa démission[1].

Notes et références

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  1. a et b « L'ambassadeur du Canada en Chine congédié », sur lapresse.ca, (consulté le )
  2. Agence France Presse, « Le Canada va abroger la loi sur la déchéance de citoyenneté », lepoint.fr, (consulté le )
  3. Fannie Olivier, Lina Dib, « Remaniement majeur du cabinet Trudeau », Le Soleil, (consulté le )
  4. Affaires mondiales Canada, « Le Canada nomme un nouvel ambassadeur en Chine », (consulté le )
  5. David Carment et Richard Nimijean, « Justin Trudeau ou l'étalage de vertu », sur Le Monde diplomatique,
  6. (en)The Globe and Mail, Canada’s ambassador to China apologizes for wading into Huawei executive’s legal battle, 24 janvier 2018
  7. Le Devoir, Chine: John McCallum ou le rôle d'un ambassadeur en terrain miné, 26 janvier 2019.

Liens externes

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